🐚 Les huîtres : le danger des triploïdes

A l'approche des fêtes de fin d'année, beaucoup de consommateurs se ruent vers les vendeurs d'huîtres chez les marchands ou supermarchés afin d'acheter des bourriches d'huîtres et ravir les papilles pendant les réveillons à venir. Mais savez-vous ce que vous mangez ? Savez-vous que les huîtres, pour beaucoup, sont produites par OVM (organismes vivants modifiés). Certains ostréiculteurs résistent face à ces lobbies de nouvelle forme qui imposent aux consommateurs des produits modifiés génétiquement afin d'augmenter le rendement et surtout celui de ces businessmans de la mer nouvelle génération.
Découvrez notre article coup de poing afin que vous preniez connaissance de ce problème à grande ampleur et que vous puissiez savoir ce que vous mangez réellement...

Méfiez-vous des huîtres non laiteuses et posez la bonne question à votre marchand pour savoir si les huîtres vendues sont nées en mer ou en écloserie !

Préférez les huîtres Label Rouge pour une meilleure qualité et surtout l'assurance de leur provenance et de leur élevage !
Reportage vidéo à regarder jusqu'au bout :
Comme l’espèce humaine et bon nombre d’êtres vivants, les huîtres sont normalement diploïdes : elles contiennent deux jeux de chromosomes.
Créées artificiellement, les huîtres triploïdes en contiennent trois, ce qui les empêche de se reproduire. Cette particularité a séduit de nombreux ostréiculteurs qui y trouvent un double bénéfice. Comme leur énergie ne sert pas à la reproduction mais exclusivement à leur développement, leur cycle de production est de deux ans au lieu de trois. Le deuxième avantage est qu’elles ne sont pas laiteuses en été. Cela les rend “plus alléchantes” pour les consommateurs et ouvre des marchés estivaux au plus fort de la fréquentation touristique, évitant que la saison de vente ne soit trop centrée sur la fin de l’année.
L’Ifremer a contribué au lancement de la production au début des années 2000, puis, en 2007, a déposé un brevet intitulé “Obtention de mollusques bivalves tétraploïdes à partir de géniteurs diploïdes” qui porte notamment sur les huîtres et les moules. Car ce sont les souches à quatre jeux d’ADN, fertiles, qui, par croisement avec des souches diploïdes, génèrent des triploïdes. Les huîtres triploïdes ne sont pas des OGM, leur patrimoine génétique n’étant pas affecté. L’Ifremer gère en exclusivité un cheptel de 150 géniteurs tétraploïdes, qui reste confiné dans son laboratoire de La Tremblade (Charente-Maritime). Ces géniteurs sont mis à la disposition des écloseurs pour effectuer les croisements.
« Notre production est triploïde pour 80 %, tout simplement parce que la demande est là, constate Stéphane Angeri, patron de l’écloserie Vendée Naissain. Nous savons que 90 % des ostréiculteurs ont élevé de l’huître triploïde ou en ont acheté. »
Ceux des ostréiculteurs qui se méfient des écloseries affirment que les triploïdes ne seraient pas totalement stériles, ce qui présenterait un risque. Parmi les opposants, les adhérents de l’association Ostréiculteur traditionnel font la promotion de la marque “Huîtres nées en mer”. Cette mouvance est proche de l’ONG(1) Slow Food, qui refuse les biotechnologies.
(source : espace des sciences : https://www.espace-sciences.org/sciences-ouest/314/dossier/qu-est-ce-qu-une-huitre-triploide)

Les missons de l'Ifremer :
Etudier les écosystèmes marins et les conditions d’une exploitation durable des ressources des océans.
Observer, modéliser, comprendre le fonctionnement des écosystèmes côtiers et de l’océan physique à différentes échelles.
Explorer l’océan profond : découvrir les mécanismes de la biodiversité, comprendre les phénomènes ayant conduit à la formation des ressources minérales et énergétiques.
Développer des infrastructures, instrumentations et équipements technologiques innovants, ainsi que des techniques expérimentales en laboratoire.
(source : FB Ifremer : https://www.facebook.com/ifremer.fr/)
Huîtres triploïdes : une "manipulation" bien cachée ! - La Quotidienne
Des huîtres modifiées en laboratoire envahissent nos tables
Effectivement les huitres triploïdes ne sont pas des OGM mais des huitres trafiquées. Les gamètes ont n chromosomes. Avec un choc thermique on produit des gamètes à 2n chromosomes. Ces gamètes sont fécondées avec un gamète classique à n chromosome (haploïde), ce qui donne une huitre triploïde à 3n chromosomes. Ensuite il suffit de féconder un ovule triploïde (3n chromosomes) avec un spermatozoïde haploïde (n) et on obtient une huitre à 4n chromosomes qui croisée avec des dipoïdes donne des larves triploïdes.
"La première conséquence est que ces huîtres sont stériles. Les ostréiculteurs qui élèvent des huîtres triploïdes ont donc perdu leur indépendance : ils sont dans l’obligation de passer par des écloseries pour renouveler leurs huîtres. Par contre, le consommateur semble y gagner, puisque, avec l’absence de gamètes, ces huîtres ne sont pas « en lait ». Seconde conséquence, leur stérilité implique qu’elles ne dépensent pas d’énergie pour la reproduction et poussent donc plus vite que les autres. Selon les données fournies par l’Ifremer, reprises dans l’avis de l’Afssa ,« chez les individus diploïdes, de fortes mortalités sont en général observées en période estivale (mai-juillet) dans les élevages (50-70%) alors que, dans les mêmes conditions d’élevage en milieu naturel, des huîtres triploïdes (croisement tétraploïdes / diploïdes) présentent une mortalité globale de l’ordre de 10% ». Cependant, ces avantages semblent, cette année du moins, relatifs. Ainsi, une personne proche des ostréiculteurs et qui souhaite garder l’anonymat, a déclaré à Inf’OGM que cet été, « de nombreux lots d’huîtres triploïdes sont entrés en reproduction, en lactance. Le phénomène était si important que l’information est remontée. Les professionnels ont des doutes ». Ce phénomène avait déjà été noté lors de l’été 2003, selon l’Inra. Il précise aussi que l’infection bactérienne de cet été a touché de façon similaire les huîtres diploïdes et triploïdes et que d’une manière générale, il n’a pas constaté une meilleure résistance chez les huîtres triploïdes. Autre point noir, l’Inra précise dans un avis de 2004 que si quelques huîtres tétraploïdes s’échappaient des écloseries, cela entraînerait « en une dizaine de générations, le basculement vers une population exclusivement tétraploïde »."
Il est à noter que les études de l'Ifremer n'ont jamais été publiées. L'huitre triploïde vient bien d'un croisement mais si les huitres diploïdes sont "naturelles", ce n'est pas le cas de l'huitre tétraploïde.
"L’huître triploïde, modifiée chromosomiquement, n’est pas un OGM, au sens juridique car il n’y a pas eu d’apport de gène étranger. Cependant, comme les PGM, elle implique une dépendance du mareyeur vis-à-vis des écloseries, et elle nécessiterait davantage d’études d’impacts sanitaires et environnementaux". Elle peut coloniser les autres huîtres tout comme le saumon transgénique et n'apporte rien au consommateur. Strictement RIEN.
Chacun est libre de manger ce que bon lui semble. Il existe des ostréiculteurs qui n'ont pas confiance dans ce type de manipulation et qui sont fiers de leur profession et de leur travail. Allez sur leur site. Vous saurez ainsi comment manger des huitres normales telles que la nature les a créées. Le consommateur n'a aucun intérêt à manger des huitres trafiquées. Ceux qui le font n'y trouvent qu'un intérêt financier et se foutent du consommateur.
(source : le blog du docteur JO : http://docteurjo.canalblog.com/archives/2012/10/16/25345644.html)

Naissance et évolution d'une huître
Un peu d'histoire :
Avant l'élevage des huîtres, leurs récifs ont dominé les estuaires du monde entier, alimentant les économies côtières et les civilisations depuis les hommes préhistoriques, comme en attestent les amas coquilliers anthropiques sur les littoraux.
Les prémices de l'ostréiculture existent déjà chez certaines populations chinoises qui posent des collecteurs (blocs de pierre, bambous entaillés garnis de coquilles d'huîtres) pour capter le naissain 2 000 ans AEC.

Les Grecs et les Romains sont très friands de l'huître plate, huître indigène européenne. L'importation à Rome des huîtres des côtes européennes aussi bien atlantiques que méditerranéennes, fait l'affaire des négociants et des transporteurs. Les vestiges archéologiques ne permettent pas de savoir se ces huîtres importées sont pêchées ou élevées à cet effet.
Les prémices de l'ostréiculture existent aussi chez les Romains (les dépotoirs révèlent une consommation particulièrement importante à cette époque) qui, selon Pline l'Ancien, réalisent une technique d'affinage dans des « parcs à huîtres » ou « viviers à huîtres » que désignent le mot latin ostriaria. La pêche et la culture des huîtres plates chez les Gallo-romains est attesté en Armorique dès le IVe siècle.

Les invasions barbares mettent fin à l’ostréiculture qui ne parvient pas à se développer durant le haut Moyen Âge où les gisements suffisent à couvrir la consommation, ne redevenant une activité économique qu'au XIe siècle. Les huîtres se consomment à cette époque décoquillées, sans doute séchées dans le sel, conditionnées dans une saumure ou marinées dans du vinaigre, avant d'être « exportées » vers l'intérieur des terres pour les populations aisées dans les villes. La consommation peut être localement importante, comme en attestent les buttes coquillières de Granville, Beauvoir-sur-Mer ou Saint-Michel-en-l'Herm qui témoignent de l'activité d'importants ateliers d'écaillage médiévaux destinés à l'alimentation mais aussi à l'exploitation des coquilles pour fortifier les coquilles d'œufs des poules, ou pour la production de chaux ou d'amendements agricoles. À la Renaissance, sa renommée s'accroît encore (l'huître qui se consomme décoquillée et cuite, figure dans de nombreux livres de cuisine), si bien que la facilité de son exploitation et la pêche excessive entraînent probablement l'épuisement de nombreux bancs naturels. Le XVIIe siècle voit le développement des bassins ostréicoles pour répondre à la demande des huîtres consommées écaillées, mais les huîtres restent plus une ressource de subsistance pour les populations littorales qu'une denrée commerciale (surplus limité à une consommation aristocratique et urbaine). Au XVIIIe siècle, Louis XIV est friand des huîtres plates verdies à Courseulles et celles de l’estuaire de la Seudre. Louis XV et Louis XVI essaient vainement d'en réglementer la pêche.

Jusqu'au XIXe siècle, l'ostréiculture consiste dans le dragage des bancs naturels, les huîtres étant, soit livrées directement à la consommation, soit placées dans des parcs situés sur le littoral au voisinage des bancs huîtriers (affinage dans les claires du bassin ostréicole de Marennes-Oléron dès le XVIIe siècle).
Sous le Second Empire, les huîtres connaissent un tel succès sur les tables averties qu'en 1852, donnant suite à un rapport alarmiste du ministère de l'agriculture et du commerce relatif à la chute de la production des gisements naturels d'huîtres, l’administration maritime doit réglementer la drague qui n'est autorisée que du 1er septembre au 30 avril, du lever au coucher du soleil.
Napoléon III fait nommer Victor Coste à la tête d'une mission chargée d'aller voir et de comparer les méthodes utilisées pour capturer et élever les huîtres sur les côtes de France et d'Italie. Nommé inspecteur général des pêches maritimes, poste qui sera supprimé à sa mort, il développe, avec le Commissaire de marine Ferdinand de Bon, des expériences d'huîtrières artificielles, notamment à Arcachon en 1859. Il crée également, la même année, la station marine de Concarneau. De nombreuses missions scientifiques à l'étranger et échanges entre savants ont alors lieu à propos de l'ostréiculture. Ainsi, en 1864, le naturaliste Franck Buckland visite les installations de Coste, afin de les transplanter à Herne Bay, suivi, en 1868, d'une mission du Board of Trade britannique. Coste est considéré comme le père fondateur de l'ostréiculture moderne en mettant en place le captage du naissain et le développement des premiers parcs installés dans la zone de balancement des marées dans les années 1860. La même année, le zoologiste Karl Möbius tente d'implanter ces méthodes dans le Schleswig-Holstein. En 1884, le professeur P.C.C. Hoek publie un rapport sur l'ostréiculture dans l'embouchure de l'Escaut, qui comprend des références aux expériences étrangères. Enfin, Rodolfo Allodi est chargé par le gouvernement de Trieste d'une enquête sur l'ostréiculture française. Ces échanges sont favorisés par les revues scientifiques (Revue maritime et coloniale, Bulletin of Fish and Fisheries commission, revue de la Société impériale d'acclimatation) ou de vulgarisation (La Nature).
À l'époque, les cabanes en bois des ostréiculteurs servent à entreposer le matériel et à vendre leur production, en vrac ou en gros.
Le peintre Jacques-Eugène Feyen, lorrain et parisien, qui passe ses étés à Cancale de 1869 à sa mort en 1908, a abondamment présenté le travail des pêcheurs et des glaneuses d'huîtres dans des tableaux toujours recherchés.


Parmi la production de renommée mondiale des huîtres Marennes Oléron, deux qualités d'huîtres ont obtenu le Label Rouge :
La Fine de Claire Label Rouge est verte, mince, tendre avec un goût de terroir qui se mêle à sa saveur marine délicatement salée. Elle doit sa couleur typique à la présence d'une micro algue dont l'huître retient le pigment, la marennine. Très riche en eau, elle est particulièrement appréciée des amoureux d'huîtres peu charnues.
La Pousse en Claire Label Rouge élevée à très faible densité, a une chair ivoire brillante, plus ferme, plus charnue presque croquante. Cette huître, dont la densité de chair est particulièrement importante, est celle dont la typicité est la plus marquée, et a été longtemps réservée à un public de consommateurs initiés.
Pour qu'elle soit garantie non laiteuse et pour respecter son cycle de reproduction, elle est commercialisée d'octobre à mai, selon le degré de maturité du produit.
Fraîcheur pour le consommateur
Vérifiées, triées, les huîtres Marennes Oléron Label Rouge sont conditionnées à plat en bourriche et peuvent être consommées une bonne semaine à température entre 5 et 15 degrés.

La qualité des huîtres Marennes Oléron :
un savoir-faire exigeant
Le bassin de Marennes Oléron constitue un écosystème très protégé et réglementé qui bénéficie d'une Indication Géographique Protégée.
Les Fines de Claire Vertes Label Rouge sont affinées à raison de 3 kg au m2 pendant environ 28 jours minimum dans des claires naturellement pourvues en navicules bleues. Le débit d'eau y est régulé de telle sorte que les huîtres ne subissent aucun stress qui pourrait nuire à la constance de leur salinité.
Les Pousses en Claire Label Rouge bénéficient également de conditions de vie favorables. Elevées en claires pendant 4 mois minimum, le plus souvent 8, les plus belles huîtres grandissent dans ces bassins qui ne peuvent accueillir plus de 5 huîtres au m2.
Cette faible densité permet à l'huître de développer un taux de chair élevé, une fermeté croquante ainsi qu'un goût de terroir prononcé long en bouche.
(source : aqualabel : https://www.aqualabel.fr/fr/produits/huitres-marennes-oleron/)
Superbe reportage de Thalassa à regarder
La folie des HUITRES - Thalassa (reportage complet)
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À l'attention : la Ministre de l'écologie
Il me paraît anormal que le consommateur ne puisse pas savoir qu'il achète des huîtres triploïdes et donc modifiées génétiquement !
Je demande l'affichage obligatoire chez les vendeurs afin de savoir si ce sont des huîtres naturelles ou triploïdes.
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